Un blog un peu mode, un blog de rien, un blog de fille comme les autres quoi !, écrit par une intellectuelle en manque de superficiel !
Et résolument montréalais, le site...:-)

samedi 21 mai 2011

Le temps qui passe...

Avertissement: je ne suis ni coq ni âne, juste tout ça en même temps...

Me fait sourire. Et me fait peur. Petite-Soeur a 18 ans aujourd'hui...

Bonne fête Petite. 

Dans un tout autre ordre d'idées, considérant le temps qui change, la température qui va mieux, mon retour à une vie normale et tout et tout... Je me cherche vestimentairement parlant. Ce qui fait que je suis repassée à travers les looks de ce blog, pour voir ce qui manquait à mon inspiration et que je me suis rendue compte qu'il faisait bien longtemps que je n'avais fait aucun look... Je remédierai bientôt à la situation, mais en attendant, je dois vous montrer la cause principale de ce questionnement.

Mes nouvelles lunettes... Qui, admettons-le, si cool soient-elles, ne s'agencent pas à tous les styles...

lundi 16 mai 2011

Post-partum

Promis, je reviendrai à la mode et à mes soirées alcoolisées, bientôt.

Mais, deux semaines après, y a comme des constats qui me sautent dans la face... Tout et n'importe quoi! Diriger une campagne électorale, c'est cool, mais ça nous oblige à tellement focuser sur la tâche qu'on en oublie tout le reste. Presque.

Constats dans le désordre...

  • C'est ben plate la télé! 
  • Les gens comprennent pas trop où tu étais dans le dernier mois et demi. Je pourrais aussi bien dire que j'étais partie, enfermée dans un cave ou peu importe, il ne comprennent pas... M'enfin, ils comprennent qu'ils m'ont vu à la télé en train de parler à Duceppe avant qu'il aille faire son discours de démission...
  • Je suis un peu tannée que tout le monde s'excuse quand ils me revoient. Je sais que c'est de bon coeur, mais... Mais ceux qui m'insupportent, c'est ceux qui me disent "avoir su..." ou encore "j'ai voté NPD pour que Duceppe aille à Québec". Soupir.
  • Les pubs d'été sont sorties, mais l'été est où ? Madame-ma-Mère m'amuse beaucoup quand elle s'énerve contre la pub de Club Piscine...
  • Une campagne électorale génère un lot impressionnant de lavage. Vraiment. 
  • Même chose pour la vaisselle. On prend jamais le dessus...
  • Mon appart est dans un état lamentable. Le pire, c'est l'intérieur de mon frigo... eurk.
  • Toute possibilité pré-électorale de prospect est disparue. C'est sûrement ce qui arrive quand tu demandes d'attendre presque deux mois...
  • Je suis un peu déphasée. Partout, tout le temps, avec à peu près tout le monde.
  • Je m'ennuie des gens avec qui j'ai passé la campagne électorale. Tsé, tu passes tout ton temps avec ces gens-là et du jour au lendemain, tu les vois pus. C'est bizarre.
  • Faut que j'écrive mon Mémoire, maintenant... Parlant d'être déphasée et bizarre.

dimanche 15 mai 2011

Meh...

Mon ordi est mort... J'ai tout perdu. Tout. Pas cool. Donc j'ai un nouvel ami mac. Mais c'est pas pareil...

Et je pense que c'est ce qui fait schnoutter mon blog... Pas cool.

Un peu trop d'alcool, un ami que j'adore pas vu depuis trop longtemps, Miss célibataire... Pas cool.

Miss Au qui revient demain... Enfin ! Ça, c'est cool !

:-)

vendredi 6 mai 2011

OUI !

Vous vous en doutez, puisque la dernière fois je vous disais que j'ai "le Québec dans la tête et un pays dans le coeur", j'ai perdu mes élections... Ça fait mal, un peu, mais ça donne surtout envie de se retrousser les manches et de continuer, d'aller plus loin et plus haut.

En novembre dernier, il y a eu un hommage à Monsieur-mon-Père. J'ai toujours fait attention pour ne pas trop en dévoiler, mais les plus fins sauront qui il est à la lecture du texte suivant... Aux autres, je ne vous dirai qu'une chose: mon père n'est pas Gilles Duceppe. :-) Voici un texte remodelé, de ce que je lui ai dit en novembre et redit lundi.

Miss Marie


Papa, quand je suis née, tu étais encore prof d’économie au cégep.
Quand Petite-Soeur est née, tu étais syndicaliste.
Et quand Petit-Frère est né, tu te préparais à devenir député de Joliette.

En novembre dernier, on était tous là pour souligner tes dix ans à titre de député. Tous réunis ensemble, tes enfants, ta famille et ton autre famille, ta famille politique…

Nous, ta famille, on connaît un autre côté de toi. Le côté en gougounes, en short et en t-shirt de la fête nationale, d’un organisme ou d’une lutte syndicale. C’est sûr qu’on vit avec ta carrière. On s’arrête quand quelqu’un veut te parler au ski. On s’inquiète quand tu as un vote important sur le mariage gai qui fait qu’on ne sait pas trop si tu vas pouvoir partir en même temps que nous pour l’Italie. Mais surtout, on tend une oreille fière quand on t’entend à la radio ou à la télé. Et on vit tes victoires… et ta défaite avec autant d’intensité.

J’imagine que tu te souviens de la fois où mon école primaire t’a appelé pour te demander d’arrêter de me donner des autocollants… Vous savez, ces autocollants qui étaient produits pour soutenir une lutte syndicale ? J’étais tellement de tout cœur avec toi que j’en distribuais à mes amis. Et que mes amis les collaient un peu partout dans l’école. 

Même si l’école appréciait mon sens de la justice sociale, elle appréciait un peu moins qu’on la montre de façon aussi… ostensible. Papa, tu as su nous transmettre ce sens de la justice sociale. Tu nous as montré que tout le monde n’était pas aussi chanceux que nous et qu’il fallait les aider, ou plutôt les défendre.

Tu nous as encouragé à avoir une ouverture d’esprit. Une ouverture d’esprit, qui aujourd’hui, te dérange des fois. Mais te rend toujours fier de nous. 

Aujourd’hui, je fais une maîtrise en science politique et je suis commissaire scolaire. C’est un peu à cause – ou plutôt grâce – à toi et aux nombreuses discussions politiques qu’on a eu autour de la table… À toutes les fois où je t’ai suivi dans des manifestations… À toutes les fois où je t’ai suivi dans des soirées politiques, notamment pendant le référendum de 1995. Malgré l’âge que j’avais à l’époque, je m’en souviens comme si c’était hier. 

Si Clara a un si bel esprit libre, si Thomas est aussi curieux, c’est un peu grâce à toi. Merci.

Tu nous as encouragé à avoir des opinions. Mais surtout à avoir le courage de nos convictions. Je me souviens d’un après-midi du mois de juillet 1998 où tu es venu me chercher au camp… Tu as passé le chemin du retour à répondre à des appels sur ton énorme téléphone cellulaire pour expliquer les raisons pour lesquelles tu quittais la CSN. Merci de nous avoir montré ça.

Tu nous as appris qu’il faut avoir des rêves. Des rêves pour nous… Mais aussi, des rêves pour le nous collectif. Faire un pays, c’est d’abord le rêver. Malgré la défaite, on va le rêver un peu ensemble. En se rappelant qu’il n’y pas que chacun d’entre nous qui y travaille. Qu’en fait, on est une méchante grosse gang !

Si c’est dans l’adversité qu’on voit nos vrais amis, c’est avec nos vrais amis qu’on peut combattre l’adversité. Lundi, les résultats du scrutin nous ont conviés à ça. Resserrons les rangs, les coudes, remontons nos manches et allons-y ! Travaillons et rêvons !

Papa, dans toute ta carrière tu as accompli beaucoup de choses ! Mais il t’en reste beaucoup à accomplir. Un jour, bientôt, on accomplira la plus grande chose qu’un peuple peut faire pour lui-même. Je suis sûre que vous savez de quoi je parle.

Vive le Québec ! Mais surtout, vive le Québec libre !