Un blog un peu mode, un blog de rien, un blog de fille comme les autres quoi !, écrit par une intellectuelle en manque de superficiel !
Et résolument montréalais, le site...:-)

jeudi 30 septembre 2010

Bondieuseries

Vous voulez bien voyager par procuration ? Voici Rome...

Une ville qu'on peut résumer en trois mots: des ruines, des prêtres et de la bouffe - et du vin !

Voici la partie sur les prêtres... que je n'ai pas réussi à photographier.

La première journée, au gré de ballades sans but, le Vatican apparait dans toute sa splendeur décadente. Oui, décadente. Je parle rarement de politique, mais la Cité-État démontre toute la richesse de l'institution catholique... alors que ses fidèles sont souvent et ont été plutôt dans la situation inverse...

En prime, un look du jour d'arrivée de l'aéroport.

Bienvenue au Vatican...

Beaucoup de monde, beaucoup de prêtres, beaucoup de fenêtres... Yo, Ouellet le malade, t'es où ?

Voir des nonnes m'amuse toujours... En voici des grises, de toute évidence.

Salut ! Me voici ! Quoi, j'ai des statues de saints qui me sortent de la tête ? Non, non, c'est plutôt l'écran géant d'où peut apparaître Benedictum XVI...

Je voulais préserver le paysage, mais le résultat est que vous voyez rien à rien... Version grosse peut-être ? La photo de moi, pas moi, hein, la grosse... !
Hum... Toujours pas clair. Mais bon, c'est le mieux que j'aie pu faire. La jupe vient de l'échange de vêtements dont je ne vous ai toujours pas parlé... Bref, une jolie jupe, toute en volant et en voile, complémentée par des petites perles et sequins couleur bronze.

À venir, les sections bouffe, ruines et la sections "autres romaineries"...

mercredi 29 septembre 2010

Un look romain, à défaut de plus...

J'ai travaillé toute la journée, je suis revenue tard et je retravaille à 7 h 30 demain matin... Je suis crevée...

Mais, à la demande expresse de Mademoiselle-Mi, je vous montre des vêtements. En fait, que du vieux sauf... ces magnifiques bottes ! Du suède, du gris, du confort, du cuir italien: la joie !

La photo est prise devant la porte de l'appartement du Centre historique de Rome où j'ai vécu pendant une semaine.

Et juste pour crâner un peu, voici mon sourire, à l'approche du Colisée, agrémenté de lunettes en forme de coeur. Oui, j'avais déjà une paire, mais elle était rouge et celle-ci est bleue. Ça fait toute la différence du monde, non ?


dimanche 26 septembre 2010

Suite du message précédent, écrit après le beau Rock...

Anecdote d'avion, d'ailleurs...

À l'aller, avant que le repas soit servi, une hôtesse de l'air vient me porter un plat...

- Mademoiselle Machin-Machin (mon nom de famille), vous avez commandé un repas spécial ?
- Euh...
- C'est bien votre nom écrit ici, sur le carton ?
- Euh... oui.
- C'est donc votre repas spécial...
- Ah bon ?

Elle me laisse donc le repas et le carton qui parle de ma commande, que j'observe attentivement... C'est bien mon nom de famille, qui est composé donc ça ne peut pas être quelqu'un d'autre, je suis la seule au monde à porter ce nom de famille vous savez. C'est bien mon siège. Je regarde le code BMLN qui y est inscrit... Mais qu'est-ce que c'est ? 

Je n'ai pas encore observé le repas, donc je le regarde. Une grosse salade de patate... Yé, j'aime pas vraiment les patates. Une compote de pomme non-sucrée et un petit biscuit genre "social-thé". Bon. J'ouvre le repas en question... ARKE ! C'était ça:



Du macaroni, ou plutôt, un moton de macaroni au fromage. Vous savez, du Kraft Dinner laissé sur le comptoir ? Agrémenté de petits pois... Mais WTF ?

Je re-regarde le petit carton et finit par apercevoir la légende... BMLN, c'est "repas semi-liquide". Re-WTF ? J'appelle l'hôtesse de l'air...

- Mademoiselle, je ne sais pas ce qui s'est passé, mais j'ai un repas mou. J'ai toutes mes dents, j'ai pas de problème, même si j'avais commandé un repas spécial, j'aurais pas commandé du manger mou ? 
L'hôtesse de l'air se retient de rire... Je continue:
- Je sais pas, il y a peut-être un vieux ou quelqu'un qui attend son repas mou dans l'avion... 
L'hôtesse de l'air est incapable de réprimer un petit rire avant de me répondre:
- Mademoiselle, c'est votre nom et votre siège, ça ne devrait pas être le cas.
- Ok. Regardez ce que je vais faire, je vais attendre que vous ayez fini de donner les repas et je mangerai seulement après, au cas où...

Pas de petit vieux en vue, finalement... Je n'ai jamais autant envié les repas réguliers des avions !

En compensation, pour le petit déjeuner, en plus du muffin régulier, j'avais un yogourt et un jus d'orange de plus que les autres... Au cas où je n'aurais pas été capable de manger le muffin, vous savez, avec mon pas-de-dents !

À venir cette semaine, des looks du jour, pendant que je me bat avec ma garde-robe - passer de 30°C à 10°C, c'est perturbant - et mon voyage, par procuration pour vous ! Oh que oui !

Retour sur terre...

Tout ce que j'avais en tête, c'était... "Mon royaume pour une cigarette !"

Pas que mon royaume soit particulièrement impressionnant, mais bon, une cigarette non plus, c'est pas très impressionnant.

Je suis revenue hier de Rome, enrhumée, tannée de l'avion, mais contente de ma semaine, de ce que j'ai vu, des vêtements que j'ai acheté, des photos que j'ai prises, du vin, du café, de la bouffe, de... Plutôt que les presque neuf heures habituelles, c'est un magnifique vol turbulent de dix heures trente qui m'a ramené en ville... Funky ! Surtout quand on est grippée. Moi qui prenait du mieux la veille, l'avion m'a re-massacré le nez, les voies respiratoires pis toute, pis toute ! N'empêche, en sortant de l'avion, je pensais seulement et uniquement et exclusivement à fumer une cigarette.

L'avion, c'est comme un no-mans-land... Un espèce de nulle part pis de partout à la fois. C'est bizarre... Mais j'aime les avions !!!! Je rêve d'en voler un... euh. D'en faire voler un !

AAAaaaaaaaaaaah !!!! Rock Voisine à Tout Le Monde en Parle... Je vous reviens plus tard, photos à l'appui !

samedi 18 septembre 2010

Les valises...

Le problème, quand tu as trop de vêtements, c'est qu'au moment de faire ta valise, même seulement pour une semaine, c'est vraiment, vraiment compliqué...

Je pars pour Rome ce soir. J'essaierai de vous donner des nouvelles et de poster quelques looks du jour...

Arrividerci !

lundi 13 septembre 2010

Revenons à nos moutons...

Oh que oui ! Elio, aussi sympathique et bien habillé pour un bébé de deux jours soit-il, n'a rien à faire de ce blog. Ni de mes ongles.

Or j'ai les ongles les plus NICES que j'ai jamais eu de toute ma vie ! Vendredi, avec Miss Au, on est allées pour une manucure et une pédicure au Bar à ongles Candy. La place est décorée de rose, de noir, de zébré... Les filles sont cool, il y a un film de fille qui joue... OK, c'est pas nécessairement bon. Mais le deuxième film était "Roxbury Night" avec les deux tatas...

Anyway, je suis fatiguée, je dois aller me coucher, mais je voulais vous mettre une photo de mes ongles. Et vous dire qu'à partir d'aujourd'hui, je suis définitivement accro aux manucures à motifs ! C'est pas joli, ça ?

dimanche 12 septembre 2010

Un certain 11 septembre... 2010

Neuf heure. Je me lève, trouve qu'il est trop tôt, finalise un post et déjeune.

Dix heure. La Presse est plate, je fume, je cherche des recettes à congeler.

Onze heure. "Je devrais peut-être aller m'habiller... Est-ce qu'il fait froid dehors ?"

Midi. J'appelle mes amies, avec lesquelles je dois aller au marché Jean-Talon et faire de la bouffe. Je vais les chercher vers une heure...

Midi et demi. Je tourne en rond. Qu'est-ce qui cloche aujourd'hui ?

Midi quarante-cinq. Je pars vers chez Riri. On s'appelait comme ça au secondaire: Mimi, Riri, Lili et Vivi... Poche, je sais.

Midi quarante-huit. J'ai oublié ma liste de courses... Je retourne vers chez moi.

Une heure. Devant chez Riri.

Une heure vingt. Devant chez Lili.

Une heure trente. Mon cell est resté dans mon char. Ma Soeur-Mais-Pas-Tout-À-Fait me laisse un message. Elle va aux pommes et est dispo pour me voir ce soir.

Deux heure. Insouciante, je suis au marché, je leade les courses. C'est littéral ! Ma liste et tout... Une ratatouille, une poulet au cari et poivrons, un chili con carne et un boeuf strogonoff en plan... En douze portions chaque.

Deux heure quinze. J'appelle ma Soeur-Mais-Pas-Tout-À-Fait. Je lui laisse un message qui explique notre plan et l'invite à nous rejoindre en soirée.

Seize heure. On fait de la bouffe.

Dix-huit heure. On fait encore de la bouffe. Ça tourne rondement.

Dix-huit heure cinquante-sept. Ma soeur m'appelle. Depuis 45 minutes, elle a des contractions aux 3 minutes. Mais elle n'est pas dilatée. Moi qui ai tant détesté les statuts facebook de filles qui me disaient à combien elles étaient dilatées, je m'en veux de ne pas avoir suivi davantage la situation. Elle me dit que si ça continue, elle devra se diriger vers l'hôpital. Je lui demande de me rappeler pour me dire si elle va à l'hôpital ou pas. Elle me dit de ne pas trop faire la fête.

Dix-neuf heure cinquante-sept. Je n'ai pas eu de nouvelles.

Vingt heure trente. Je suis inquiète.

Vingt-et-une heure dix. J'appelle chez les parents du chum de ma Soeur-Mais-Pas-Tout-À-Fait pour demander ce qui en est. Elle est partie à l'hôpital. Je m'énerve. Vivi a un petit garçon de presque deux ans. Lili... Lili.

Vingt-deux heure. Merde, c'est long.

Vingt-trois heure. Bis-Merde, c'est long. Je gosse mes amis.

Vingt-trois heure vingt-huit. Le chum de ma Soeur-Mais-Pas-Tout-À-Fait m'appelle pour me donner des nouvelles. Au bout d'une minutes, il y a des nouvelles, il me dit qu'il me rappelle dans une minute. J'entend ma Soeur-Mais-Pas-Tout-À-Fait en fond d'appel.

Minuit. Mes amis partent. Je suis inquiète, fébrile, nerveuse. Ma Soeur-Mais-Pas-Tout-À-Fait est en train d'accoucher. Elle était fille de, amie de, blonde de... Elle était ma soeur, mon amie, ma confidente qui était loin maintenant. Elle sera mère... Tiens, il est minuit ! Bonne fête Madame-ma-Mère.

Minuit 22. Je branche mon téléphone pour être sûre d'avoir des batteries.

Toujours pas de nouvelles...

Autour de quatre heure, le 12 septembre 2010. Elio voit le jour. J'en reçois un courriel de confirmation vers sept heure du mat, de la part du papi tout fier. Mon coeur de soeur est rassuré, mon coeur de tante se réveille.

Bienvenue petite chose !

Et dire que je voulais vous parler de mes ongles zébrés...

samedi 11 septembre 2010

Triple comparaison

Oui, je suis allée voir la vente trottoir sur la rue Ontario... OK, il y a déjà une semaine.

J'y ai même acheté une robe, que je voulais vous montrer dans ce post... Mais l'automne, qui est arrivé le lendemain, a un peu gâché mon fun. C'est qu'elle est pleine de fleurs, strapless et... tellement estivale. Je me suis dit que je vous en ferais un look du jour romain. Le décompte est lancé d'ailleurs, je pars dans 8 jours !

En terme de comparaison de vente trottoir, j'ai été servie...

Tout de suite après l'incursion dans Hochelaga-Maisonneuve, direction Plateau-Mont-Royal où la vente trottoir de l'avenue Mont-Royal battait son plein. On peut dire que Rosemont s'embourgeoise et que la rue Masson se gentrifie, comme l'a dit El Doyen, mais ça n'a ABSOLUMENT rien à voir avec Mont-Royal.

Le seul point commun entre Mont-Royal et Ontario, c'était ces étranges gougounes "strapless"...


Le principe, c'est que ça colle en dessous des pieds... Louche, non ?

Sinon, sans réelle bataille, c'est la rue Ontario qui gagne. Masson, c'est un ramassis de n'importe quoi, pas vraiment cool, avec comme seul avantage une mini-ferme qui donne envie de pleurer et des livres pas chers. Ontario, c'est de l'action, de la musique, du bungee européen (WTF ?), des franges sur des manteaux de cuirs, des gens bizarres qui ont l'air heureux, des boas (oui, vous savez, les foulards en plumes ?), des kits shorts et hoodies en cotons, des bébés et des parents trop jeunes... TOUT ÇA !

C'est incroyable. 

Mont-Royal ? Mont-Royal, c'est un peu pincé, les vêtements sont beaux, tout le monde est trop "cheké"... Et pis c'est mon monde, et ça, c'est pas toujours ce que je cherche. Mon monde à moi, souvent il me fait chier, des fois je le trouve juste drôle, la plupart du temps je m'y intègre... Bref, c'est trop pas intéressant...

J'écris pas tout le temps, mais là, j'ai envie d'écrire entre deux moments de travail. Et puis, aussi, des fois je me dis que trop de monde que je connais lit ce blog et que je dois ménager la chèvre et le chou... Mais j'ai envie d'écrire et peu importe ce qu'on pense de moi, ça me fait du bien. Alors je suis là, et je reviens en force...