Images des archives

Juste des images... Vive le téléphone en i.

Facebook ou ce qu'on voudrait pas vraiment savoir...

Facebook est, sans contredit, d'une certaine utilité. Sans contredit... Mais les gens se permettent d'écrire n'importe quoi quand ils sont seuls dans leur salon. Des fois, souvent en fait, il y a vraiment trop d'information. VRAI-MENT-TROP-D'IN-FOR-MA-TION ! Non, mais !

Laissez-moi tranquilles avec vos quiz à la con. What's your Red Neck Name ? (Je veux pas être un redneck, je veux pas plus avoir un nom de redneck!) Le nom de celui qui t'aimera toujours ? (Brice, vraiment ? Beurk) How naughty are you ? (Sérieux, je veux pas savoir à quel point vous l'êtes et si je voulais le savoir, ben je vérifierais ! Et si tu as besoin de faire un quiz pour le savoir, il y a peut-être un problème...). Et je vous épargne les fôtes d'orthografes qui pollu le monde des quizzzzzzzz....

Les statuts aussi peuvent poser problème. J'ai 25 ans, beaucoup d'ex connaissances qui en sont à avoir des enfants, etc... Ces statuts-là, ceux qui concernent leur progéniture, réelle ou à venir, sont ceux qui m'importunent le plus. "Trucmachinchose is doing the potty dance with Mini-trucmachinchose ! You should see us go ! Woo----Wooo!" (C'est tel quel)... Je décerne quand même la palme à cette fille du secondaire qui, à chaque jour à la fin de sa grossesse, nous informait dignement de... à combien elle était dilatée ! (jeveuxpassavoir, jeveuxpassavoir, jeveuxpassavoir, jeveuxpassavoir, en passant bravo pour le bébé, jeveuxpassavoir, jeveuxpassavoir...).

Dans la lignée de la descendance, il y a aussi ces jeunes mères (parce que c'est vraiment plus rare que les pères fassent ça...) qui nous inondent de photos de l'héritier. En plus, souvent, il y en a quatre pareilles. Héritier qui s'extasie devant un écureuil (ces horribles bestioles dont la seule distinction entre eux et le rat consiste dans le poil qui orne leur queue). Progéniture à son spectacle de danse, à la plage, à l'épicerie. Et ça c'est quand ils ne nous gratifient pas de vidéos de leurs enfants en train de faire je-ne-sais-trop-quelle-action si pertinente pour un parent. En fait, je vais nuancer un peu ici... Une fois, j'ai trouvé le vidéo pertinent. Le petit d'une de mes très bonnes amies du secondaire jouait et rigolait avec son papa quand tout-à-coup, il régurgite sur la tête dudit papa. Le rire de mon amie est aussi amusant dans ce vidéo. Mais la plupart du temps...

On dirait vraiment que je chiale sur les enfants, or c'est faux ! J'adore les enfants, j'en voudrais (VRAIMENT PAS TOUT DE SUITE PAR CONTRE...), mais j'ai toujours trouvé les nouveaux parents un peu arbutis et facebook leur donne maintenant une tribune pour étaler leur abrutissement au grand jour.

Tenez, je vous donne un autre exemple de vidéos inutiles... Vous savez que les serveurs qui servent à mettre en mémoire ces trucs polluent et gaspillent énormément d'énergie ? Bon... en tout cas. Une autre amie facebook, que je n'ai pas vu depuis plus de la moitié de ma vie (une de celle qui met toujours des tonnes de photos de sa fille...), met systématiquement en ligne, chaque semaine, une vidéo des feux d'artifices qui explosent à la Ronde tous les samedis... Sérieusement, si j'avais voulu aller les voir, j'y serais allée. En quoi les feux d'artifices sont d'intérêt public ?

Je m'énerve, je m'énerve... Mais facebook, c'est aussi pour garder des liens avec les gens qui sont loin ou qu'on ne voit pas souvent. En plus, c'est en temps réel.

C'est aussi ce gars du secondaire, toujours amusant (dans le temps tout comme aujourd'hui sur fb) qui m'écrit un petit mot pour m'avouer qu'il aime ce blog. Et me fait tellement plaisir par le fait même (oui, oui, c'est de toi que je parle).

C'est aussi beaucoup plus facile que donner son numéro de téléphone, demander un numéro de téléphone ou encore contacter quelqu'un qu'on ose pas appeler (je déteste parler au téléphone... ça me vient de cette fonction qui n'est pas être étudiante, cette autre fonction que j'occupe).

C'est aussi organiser un party et ne pas avoir 10 millions d'appels à faire (un pour inviter, l'autre pour confirmer, et le dernier pour le rappeler).

C'est une plaie tout autant qu'un outil formidable... pour la procrastination et bien d'autres choses.

J'aime pas le nouveau buss boy

Nan, je l'aime pas. Comme une enfant... En plus, il porte des camisoles. Les camisoles pour les gars, ça devrait être banni. Toutes les sortes, mais surtout les blanches.

Comme une enfant qui n'aime pas son nouveau voisin ou le nouveau dans la classe, sans le connaître...

Le Buss boy, celui dont je parlais dans les post précédents, il est parti loin pour relativement longtemps. Genre un an.

Notre relation (dans le sens relation humaine) s'est arrêté à un verre, de nombreux textos, un baiser et son travail...

Semble-t-il qu'il aurait dit à deux individus, le Policier (je ne fais généralement pas confiance aux policiers) et le Doorman (pas sûre que c'est vraiment mieux qu'un policier...) qu'il ne voulait pas s'approcher trop de moi "parce que ça pourrait marcher quand je sais que je pars pour un an"...

Hum, hum... Là, il y a deux choix. Soit, c'est de la bullshit, soit c'est vrai. Je vois pas d'autres options. Vous, en voyez vous ? Ben voilà.

Moi, je penche vraiment plus du côté bullshit. Je trouve ça trop étrange comme réaction. Surtout compte tenu du contenu des textos en questions...

Miss Au pense que c'est vrai. Que le Buss boy est un genre d'elle. Et qu'elle aurait fait la même chose, pour éviter d'avoir mal entre autres. C'est plausible, tellement plus rationnel que ce que je peux imaginer. Mais le garçon en était un rationnel. Il l'est encore, remarquez, seulement, plus dans ma vie.

L'ami étrange du Buss boy disait sensiblement la même chose... Que le Buss boy ne bullshitte pas. Moi, je pense que tout le monde bullshitte un peu quand même. Peut-être pas lui...

On ne le saura probablement jamais...

Look du jour et... six mois, déjà ?!?!?

Eh, les amis ! Ça fait déjà six mois (hier, en fait) que j'ai commencé ce blog. C'est fou ce que le temps passe vite en bonne compagnie ! Quand j'ai commencé, je voulais... faire un blog mode, écrire autre chose que mes textes de science politique, me trouver une façon de m'arrêter à quelque chose. J'avoue que ce blog remplit plutôt bien l'ensemble de ces fonctions. Je n'ai jamais vraiment expliqué pourquoi je fais ce blog. Il y a plusieurs raisons. Au départ, quand ma psy est partie en congé de maternité, on s'était dit qu'il fallait que je trouve des trucs à faire pour moi, juste pour moi, et qui me plaisaient et me faisaient du bien.

On écrit un peu pour les autres, mais surtout pour soi. Il y a plein de trucs que je vis et que je n'écris pas sur ce blog. Mais m'asseoir et écrire mes niaiseries, ça me permet de m'arrêter un peu, de réfléchir et de faire quelque chose que j'aime. Je suis une geekette, ne l'oubliez pas. Une geekette cool, mais une geekette quand même. Comme au primaire quand, malgré le fait que j'étais la "bonne élève" de la classe, j'étais populaire quand même. Contrairement à Tony Van.

Mes photos sont nettement meilleures qu'au début (j'en ai un peu honte de ces photos d'ailleurs... mais bon !), pas encore parfaite ou comme je voudrais qu'elles le soient. Je suis encore gênée de sortir dans la rue avec mon appareil photo et mon trépied (oui, je prend les photos seule la plupart du temps). Ça me dérangeait de ne pas retrouver des blogs mode québécois du type de ceux qu'on retrouve en France. Je me suis dit que j'en ferais un. Je ne suit pas nécessairement la mode, j'ai un style pas si original, mais que j'aime et qu'il me fait plaisir de partager avec vous.

Voilà, tout ça pour dire... BONNE FÊTE MISS MARIE, BONNE FÊTE MISS MARIE, BONNE FÊTEUH, BONNE FÊTEUH ! BONNE FÊTE À MON BLOG !

Le look du jour maintenant.

J'ai l'air un peu groggy sur les photos... C'est parce que je suis dans un rush monumental de transcriptions d'entrevues pour un contrat de recherche. En plus, je fais ça par reconnaissance vocale (ça va un peu plus vite...) alors j'ai l'air d'une conne dans ma salle à manger à dicter des trucs dans un micro, face à deux ordinateurs (oui, deux... un joue l'entrevue, mon Mac chéri, et l'autre écoute ma voix: un PC de merde, mais qui a la faculté de pouvoir rouler le programme de reconnaissance vocale). Mes chats me regardent l'air de dire "Mais qu'est-ce qu'elle fout celle-là?" et vont plus loin d'un air snobinard quand je ris parce que le logiciel a compris un mot complètement différent de ce que j'ai dit en réalité.

Je porte une jupe achetée à Barcelone il y a quoi ? Quatre ou cinq ans. Quand je suis retournée en 2007, je suis retournée dans la boutique où je l'avais acheté pour me rendre compte que c'était une boutique gothique... M'enfin ! Avant, je la portais plus basse et le t-shirt par dessus. Cet été, pour actualiser, je la porte plutôt haute, le chandail à l'intérieur. Comme quoi...

Le défi

Bon... Le défi consistait à aller au QG (aka le Bily Kun, je le redis...) pour les quatre shifts du Barman.

Le défi s'est pris le vendredi soir, alors que Miss Au et moi y étions aussi allés le jeudi (soit la veille). Je dis au Barman que je suis un peu gênée de venir deux soirs de suite. Celui-ci répond qu'il n'y a pas de gêne, nous dit qu'il aime beaucoup nous voir au bar et énumère ses shifts à venir...

"Qu'est-ce qu'on gagne si on vient pour tous tes shifts de la semaine ?"

"De vous servir un drink nu..."

"Fine, on sera là."

Bon, avec moins d'alcool... c'est devenu un drink en boxer, après la fermeture du bar. À un autre moment que celui où on est entrées, triomphantes, dans le bar en criant "ON A GAGNÉ, ON A GAGNÉ !".

En voici la preuve. Je tiens à préciser que j'ai demandé au Barman si je pouvais faire ça (mettre une photo sur mon blog) et qu'il m'a répondu oui. Je tiens aussi à préciser que j'ai quand même choisi une photo décente, modifié son visage pour qu'on ne le reconnaisse pas et qu'on nous voit, Miss Au et moi, de dos et mortes de rire. Vous pouvez agrandir la photo... ;-)

Voici donc le résultat du défi et le cadeau qu'on a offert au Buss Boy (qui a pris la photo) pour son dernier shift avant son départ pour un an. J'en reparlerai de lui, d'ailleurs...

Quoi ?!? Deux post en un jour ? Pour un look du jour, oui...

Mouais... Je vous gratifie de deux post en une seule journée. La blogo étant plutôt calme ces temps-ci, je dois redoubler d'efforts.

MAIS NON ! Vous me connaissez, vous savez que... enfin, que je suis pas vraiment imbue de moi-même. De toute façon, j'ai pas de mérite, j'avais écrit l'article sur les tatouages cette semaine, il ne me manquait que les photos. Et, en fait, je ne veux que vous montrer un look du jour et vous annoncer la suite des choses.

Miss Au et moi, on a gagné un pari avec le Barman. Je n'ai pas encore dit c'est quoi et ne vous le dirai que demain. Mais soyez assurés que je m'en amuse encore.

Il fait tellement chaud que je me promènerais nue dans mon appart. Si y avait pas les voisins dégueux qui peuvent vraiment trop me voir. La température dans mon appart est proche du 37 °C.

J'ai ajouté au look du jour de nouvelles lunettes de soleil. Celles que je porterai à mon mariage éventuel, pour l'entrée dansante, avec un mec potentiel (toujours à trouver...).

Mini-jupe d'une marque inconnue (je l'ai depuis mon secondaire 5... ce qui date de... genre 8 ans maintenant...) verte kaki à la base, teinte en noir, camisole 69 (oui, c'est la marque...), indicibles ballerines à clous... ET LUNETTES DE SOLEIL EN COEUR ROUGE. Miss-V pourrait vous confirmer que je les cherchais depuis longtemps ces lunettes... Quand on avait 16-17 ans, je hurlais déjà pour trouver des lunettes en coeur (et des ballerines, alors qu'il n'y avait que des stupides semelles compensées).

Et air bête, oui, je sais... Je le filais bête quand j'ai fait le look vite vite. Remarquez la jolie tache qui orne mon genou... Je me suis planté dans les escaliers et maintenant, j'ai un joli bobo 5 ans-je-suis-tombé-de-mon-vélo-style. Comme si c'était inhabituel. Mon inattention finira par me coûter cher.

Dans l'encre de ma peau...

La semaine dernière, la blogo française a été prise d'assaut par un sujet... celui des tatouages. Pour la petite histoire, c'est Frida qui a parti le bal. Je crois qu'elle réagissait à un article de Garance Doré (quoi, comment, vous ne connaissez pas Garance ?!?!?).

Un tatouage raté, regretté, ce n'est jamais bien...

Par contre, comme Coline, Noémi, Miss TG... moi, le tatoo, j'aime. Le mien, il fait partie de moi. Celui-là recouvre celui-ci. Parce qu'on est pas sérieux à 14 ans. Parce qu'on n'a pas nécessairement super bon goût. Parce que les tatoos shop de la rue Ontario font de la mauvaise job, mais acceptent de tatouer des underage. Je l'ai gardé un peu trop longtemps, mais que voulez-vous, je ne le voyais pas...

J'ai toujours aimé les tatouages. Je trouve ça joli. Je sais que tout le monde ne pense pas de cette façon et que c'est encore vu négativement dans plein de contextes. C'est pour ça que je ne me ferais jamais tatouer à un endroit où je ne pourrais pas camoufler la chose. Mes parents sont pas trop d'accord avec mes choix, je crois. Mon père me dit souvent que je devrais pas me faire tatouer une autre fois. Madame-Ma-Mère trouve mon tatoo pas mal gros.

Présentement, je m'obsède avec l'idée d'un nouveau tatouage. Miss Au confirmerait d'ailleurs, je l'énerve constamment avec ça... C'est parce que Noémi donnait la référence d'un tatoueur à Montréal (alors qu'elle est en France, je crois). C'est Yan et le titre de son site est Your meat is mine, ce que je trouve vraiment très drôle. Et ses dessins sont magnifiques. Un peu naïf, un peu "l'étrange noël de Monsieur Jack". J'aime beaucoup.

On verra bien ce que je ferai. Je prend mon temps pour réfléchir. Parce que, n'empêche, de l'encre dans ma peau, c'est indélébile.

Pendant ce temps, à Ottawa...

J'ai été vraiment découragée de voir le manque de goût flagrant qui afflige les gens qui se promènent dans cette ville. Bon, j'exclue les touristes, ils ont une raison d'être mal habillés. Mais tous les autres? Des toupets crêpés, des mauvais match de vêtements, des bas blanc... Welcome to Ottawa !

Même Miss Canada était mal habillée. Parce que, oui, j'ai croisé Miss Canada et une horde de Miss de tout acabit. Miss Ottawa, Miss Toronto, Miss Ontario Junior. Comment je les ai reconnu ? Facile, elles portaient ce truc en bandouillère qui les identifie. Et deux d'entre elles avaient des couronnes. Et des souliers à talons très très hauts. Et un horrible tailleur beige taillé dans un tissu à relief. J'étais vraiment déçue de ne plus avoir de batteries dans mon téléphone en i pour pouvoir immortaliser cet incroyable moment... De toute façon, je pense que je riais trop, j'aurais pas pu.

Sinon, ben, les archives, c'est plate. Ça je l'avais déjà dit... Mais c'est vraiment plate. Surtout quand il fait si beau. C'est plein de petits vieux qui font des sons étranges avec leur nez, leur bouche, leur gorge... Dégueu.

Par contre, il y avait cette dame qui faisait des recherches dans de vieux magasines de mode. Pas vieux comme d'il y a vingt ans... Non, vieux comme dans revues de mode (et de couture) des années '20, '30, '40 et '50. J'enviais tellement ses recherches, c'est nettement plus excitant que mes transcriptions de comités parlementaires.

Et puis il y a, au troisième étage, une magnifique photo de Tennessee Williams à la mer. Il fume, comme toujours, assis face au large, habillé d'une marinière. La photo est prise de dos. J'ai tenté de vous la trouver sur google, mais peine perdue. J'y arriverai peut-être quand j'aurai noté le nom de l'artiste qui a pris cette photo.

Wrap up...

Miss Au et moi avons relevé le défi...

Après un jeudi soir mouvementé au QG (aka, le Bily Kun, est-ce nécessaire de le rappeler ?), on y est retourné le vendredi. En disant au Barman que j'avais un peu honte de venir deux soirs de suite, celui-ci s'est mis à défendre ses intérêts en nous disant qu'il n'y avait pas de problème, qu'il travaillait quatre soirs de suite et que nous étions toujours les bienvenues. "Qu'est-ce qu'on gagne si on vient les quatre soirs ? C'est un défi ?".

Je ne vous dit pas ce qu'on gagne, je vous le dirai quand on aura eu le résultat. Ceci étant dit... on s'est pointé les quatre soirs... Donc on a gagné.

Je suis encore aux Archives, dans la belle (sic) capitale. En route pour une autre semaine des plus... anti-divertissante. :-)

D'ailleurs, à cause de ça, je ne peux pas assister à une soirée spéciale pour l'ouverture d'un nouveau concept de magasin. Quelqu'un veut y aller pour moi ?

C'est au Centre Rockland, jeudi soir. Il s'agit d'un nouveau partenariat entre Style Exchange et Little Burgundy. Le premier vend des vêtements, beaucoup de jeans, de style un peu "skater". L'autre se spécialise dans les chaussures. Les deux veulent s'associer et ont choisi la magnifique ville de Montréal pour tester le concept. Alors... qui veut y aller ? Ma seule demande, c'est de me faire un petit résumé pour ce blog...

Contactez-moi via les commentaires ou sur miss.jolieschoses[a]gmail.com

Avancer...

Je n'ai aucune (mais alors là, vraiment aucune...) prétention littéraire quelconque. À part ce blogue, j'écris des textes pas toujours intéressants sur des sujets comme la politique canadienne ou les pouvoirs du Premier Ministre... C'est justement pour écrire autre chose que j'ai commencé ce blogue. Mais des fois, il m'arrive d'écrire... automatiquement. D'avoir une idée persistante en tête et de devoir la mettre par écrit. Je me suis levée avec ça ce matin...

La photo est d'Éric Ribot.

Ne pas s’arrêter. Avancer. Courir. Aller plus loin. Fermer les yeux. Quand on voit pas c’est moins pire... Ne pas se retourner. Continuer, toujours, encore. Ouvrir un œil pour pas tomber. Continuer. Ne pas s’arrêter. Foncer. Foncer les yeux fermés. Avancer, toujours plus loin. Parce qu’il le faut ? Continuer. Courir. S’essouffler. Ne pas arrêter. Marcher, avancer. Encore un peu. Un tout petit peu.

Ouvrir les yeux. Se retourner. Ne plus rien voir. Ni en arrière ni en avant. Toujours continuer. Ne jamais s’arrêter. Aller plus vite, plus loin, encore, toujours, inéluctablement. Voir ce qu’il y a là-bas. Ou pas. Courir les yeux fermés. Des pieds qui frappent le sol. Encore avancer. Ne pas sentir son cœur accélérer. Augmenter la cadence. Continuer de courir. Continuer, continuer, continuer.

S’arrêter et ne rien voir, encore. Recommencer. Foncer. Cours, cours, cours. Ça ira plus vite. Aller nulle part. Peu importe, y aller. Avancer. Ne pas s’arrêter. Ne pas se préoccuper. De toute façon, sur cette route, y a que moi. Courir. Affronter, accélérer. Glisser, tomber, se relever. Encore, encore. Plus vite. S’élancer. Avancer, toujours. Vite, vite, vite. Sans penser. Justement. Ne penser qu’à avancer, plus vite, plus fort. Les yeux fermés. Ne pas s’arrêter.

Affronter.

I am not a hipster... même si...

C'est qu'elle a été rapide ma cousine ! Mon téléphone en i sonne ce matin, c'est elle qui me dit qu'elle aura mes lunettes cet après-midi... !!! Comment ? Cet après-midi ?

Donc j'ai mes lunettes ! De belles grosses lunettes noires de geekette. Tout moi, quoi ! Et mes yeux sont fucking bleus en arrière... Comme la dernière photo en témoigne.

Du coup, je sais pu du tout ce que je veux comme style de frange. Parce que je me suis résolue, tout ce qui peut être changé dans (sur?) mes cheveux, c'est la frange. J'ai passé la journée (non, quand même pas... en fait pas du tout) à regarder des sites de coupes de cheveux... Pouvez-vous m'expliquer pourquoi on voit pas du tout les coupes sur les photos trop artistiques qui sont présentées ? OK, oui, c'est beau... Mais pas clair du tout. Qu'est-ce que ça va donner au jour le jour ? Quand j'ai pas de vent dans les cheveux ? Quand je veux pas avoir les cheveux dans la face ?

Finalement, j'ai trouvé des idées, mais pas sur ces sites-là...

Bon, sur ce, après vous avoir fait part de mon excitation, je me lance Chez Valois pour le souper d'adieu pour ma soeur... C'est qu'elle repart loin dans le nord la demoiselle ! Et encore pour longtemps... Bref ! À plus !

And she strikes again !

J'ai accompagné Miss Au pour une visite à ma cousine... Vous savez, celle dont je vous ai parlé ici. Justement, celle-là ! Celle qui me convainc pour un rien d'acheter une paire de lunette. Celle qui m'a vendu ces lunettes de soleil que j'aime tant.

Elle avait réussi son coup parce que quand j'ai acheté ma dernière paire de lunettes (il y a moins de six mois, je sais...), je lui ai dit que j'aimerais beaucoup avoir des "grosses lunettes"... Les lunettes de nerd finie, quoi ! D'ailleurs, je vous invite à visiter le site Pretty Girls with nerdy glasses. Elle m'avait donc trouvé des lunettes de soleil dans le genre...

Jusqu'à ce qu'aujourd'hui, je me retrouve dans son magasin. Elle porte justement ce genre de lunettes... Ah, c'est ça, elle voulait être la première ! Alors que j'essaie des lunettes en attendant Miss Au, ma cousine me lance un : Eh, mais ces lunettes-là te plairaient ! Elle me les fait essayer... Je me regarde probablement trois secondes dans la glace... Et je fonds ! J'ai une nouvelle obsession, ça y est ! Sauf que je fais la gaffe de demander si elles sont chères... L'obsession ne durera pas longtemps... Ensuite, tout se passe très vite comme dans un film (héhéhé... bon, pas tout à fait, on n'a jamais vu quelqu'un acheter des lunettes dans un film... à ce que je sache), elle répond non, tu me feras signe quand tu pourras. Puis ajoute de faire vite, car elles sont souvent back order... Elle a du voir mon regard effrayé à l'idée de passer à côté de cette merveille. Elle m'a donc dit qu'elle me les ferait tout de suite et que pour payer, on s'arrangerait...

J'aurai donc des nouvelles lunettes la semaine prochaine... J'ai hâte de vous montrer ! Bon, Ok, ma collection s'élèvera à quatre paires... Certains diront que c'est exagéré... Peut-être... Mais comment résister ?

Aujourd'hui, en plus, un look du jour... Je sais, je suis en feu !

D'abord, mes jolies ballerines cloutées. Ok, les clous font des pois, c'est pas si rock and roll, mais j'aime bien le mix...

Ce matin, j'hésitais entre ces chaussures et mes sneaks à motifs spirales. J'ai finalement opté pour les ballerines, mais j'ai fait une photo avec les sneaks... Vous en pensez quoi ?

Une robe noire toute simple avec un noeud à l'avant, ceinture large tressée, foulard noir (il faisait pas beau ce matin... il était peut-être de trop) et vieux pull gris en mailles. Et toujours mes bracelets qui font gling-gling... J'en voulais depuis un bout de temps et ils ne me quittent plus. Seul le nombre porté change.

Comme vous le voyez, mes cheveux sont un mess total. J'ai donc rendez-vous chez la coiffeuse jeudi... J'avais une frange droite (pour l'instant, elle n'a plus l'air de rien), mais j'aimerais bien changer. Pour les matins où le fer plat ne suffit pas, je dois pouvoir l'attacher. En plus, j'ai les cheveux bouclés, mais pas trop, et très épais. Ils doivent être longs. Pas si simple de trouver une coupe dans ce temps-là. Je vais probablement me retrouver avec la même chose que d'habitude en fait... Vous avez des idées ?

Osheaga !

Oh que oui ! J'ai hésité avant d'acheter mon billet. Surtout que Beastie Boys a annulé tous ses shows... Pour ceux qui le savent pas (vous étiez où ?), MCA doit combattre un cancer des glandes de je-sais-pas-trop-quoi. Voici la vidéo de l'annonce.

M'enfin, je me suis décidé, j'ai acheté les billets... et je l'ai pas regretté.

Une super belle journée samedi, une moins belle dimanche, météorologiquement parlant... Quoique la pluie de dimanche a donné une ambiance surréaliste à la chose...

Beaucoup de hipsters trop hip justement... Avec des bandeaux autour de la tête, mais vous savez, pas sous les cheveux. Comme les hippies, genre ? On dirait que la mode de hipsters s'engage dangereusement vers le "s'habiller le plus mal possible, c'est cool !". J'ai pas pris de photos, je le regrette presque. J'étais trop occupée à profiter du moment.

Juste une énumération: K'naan, The Stills, The Roots (The Roots... The Roots !!!), Cold Play/Girl talk (et l'étrange machine à lancer du papier cul sur la foule...), Beast, The ting tings, Vampire Weekend, Rufus (qui fittait pas vraiment en fait...), the Decemberists, Artic Monkey (!!!!!!!!), the Yeah Yeah Yeahs/Crystal Castles (qui étaient en retard, ce qui est nul).

J'ai aimé...

Ce soir, c'était "Poussières d'étoiles", spectacle hommage aux Colocs. Bon show, pour ce que j'en ai vu. Arrivés un peu tard, on s'est retrouvé dans un espèce de truc où toutes les entrées étaient bloquées, où y a fallu faire quatorze mille détours pour se rendre devant la scène. Une fois rendus, on s'est trouvé importunés par les tests de son de la scène à côté, celle qui était (beaucoup plus stratégiquement) la grande scène des francos avant ?

Là, on se retrouve devant une scène qu'on voit pas parce que la rue est en pente et on est en bas... Avec de la difficulté à entendre parce que le son est pas assez fort. On voulait bien taper des mains, mais si on le faisait, on enterrait la musique. Par comparaison, vive Osheaga !