Un blog un peu mode, un blog de rien, un blog de fille comme les autres quoi !, écrit par une intellectuelle en manque de superficiel !
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mercredi 16 septembre 2009

L'analogie du vélo

Suprise aujourd'hui les copains ! Compte tenu de mon manque de vie, je dois faire appel à des collaborations pour vous divertir un peu. En voici une... Mais j'ai pas pu m'en empêcher, mes commentaires sont en italique. ;-)


Quand ça fait longtemps qu’on a le même vélo pis que le vélo nous lâche (il y a comme un attachement, même si le vélo est tout rouillé et bon pour la scrap), c’est pas facile de remonter en selle. Surtout quand le vélo en question était un vélo de route qui a fait beaucoup de millage. T’as beau te faire dire que le vélo ça se perd pas, ta chute a laissé des traces et tes capacités de pédalages sont plutôt rouillées… Le pire c’est que quand on remonte pas assez rapidement sur un nouvel engin, les complexes s’installent puis les réflexes sont moins présents. (Vous comprenez de quoi il s'agit ici ? Oui, non ? Continuez de lire !)


Mais comme le disait si bien une Miss que vous connaissez, il faut remonter à vélo peu importe ces considérations et se laisser aller, les cheveux au vent…le reste se fera tout seul! Et cela dit, tout le monde est d’accord : faire du bicycle c’est l’fun!


Le problème c’est que des vélos y’en a des tonnes de modèles, et que ce soit pour une deuxième ou une millième randonnée, pour faire un tour de l’île ou pour te mener du point A au point G (Point G, point G... c'est plus clair maintenant ? Il faut faire un dessin ?), le choix est toujours un peu compliqué à faire. (Au moins, tu fais un choix... j'en connais qui sautent sur le premier vélo, sans même se préoccuper de choisir !)


Il y a les vélos de course. Ceux qui sont beaux, bons, qui coûte chers, ceux du magasin, tout neuf et pleins de promesses, ceux qui vont te faire regretter toutes les bécanes d’avant. Le hic, c’est que ceux là, t’attends d’être expérimenté pour les chevaucher. Il y a pas de gaffe à faire, ils sont souvent un peu déséquilibrant… (ou tu les essayes et t'es pas capable d'apprécier la performance...)


Il y a aussi les vélos de montagne, qui sont, pour certaines personnes, particulièrement utiles pour monter des côtes abruptes, traverser les chemins bouetteux, mettre la roue à la trail comme on dit…mais ils ont la fâcheuse habitude de ne pas pouvoir s’adapter à d’autres terrains. Ils sont des compagnons stables, mais lorsque la piste cyclable est en vue ils s’avèrent trop lourds, leurs roues sont trop larges et les manier devient plus un sport qu’un loisir. (Hum, hum...)


Y’en a plusieurs qui ont soit trop ou pas assez de vitesses : quand tu veux une douce et langoureuse promenade ils veulent un sprint, quand tu désires passer en troisième vitesse ils ont plus l’air d’une trottinette que d’une bicyclette. Le pire, ça reste lorsque tu enfourches sans le savoir le vélo qui a les freins défectueux. Il tend à s’emballer et à oublier ta présence ce qui rend la « ride » plutôt incontrôlable, bref, peu plaisante. (En plus, t'es pas capable de l'arrêter... des fois faut se faire mal en s'élançant hors du vélo, quitte à tomber par-terre pour s'en sortir et à le laisser rouler comme un fou vers nulle part.)


Plusieurs sont bien huilés pour la descente, mais le problème c’est que la descente, il faut être prêt à tout pour ça. Il ne faut pas avoir peur de tomber ou de passer par-dessus bord. Ça va généralement très vite!


Des fois ils sont juste pas du bon modèle ou de la bonne grandeur, la selle est pas ajustée quoi…mais, quand il y a une crevaison et que même la pompe ni peu rien, que le flat est inévitable et que la déception nous attend dans le détour…ouf, ça c’est la poisse totale! (Un flat... de là est partie toute la saga des analogies de vélo, cher lecteur !)


Les bixi quant à eux sont propres, entretenus, toujours disponibles et leur plus grand avantage, c’est que tu laisses le bixi utilisé à la borne suivante et c’est réglé! (Pour nos amis d'outremer ou d'outreMontréal, bixi est notre système de vélos en libre service). Et si t’en as envie, t’en prends un autre sans gêne, sans malaise; ils sont faits pour ça! Tu as même le choix de prendre un abonnement annuel ou de l’utiliser juste une fois et comble de bonheur, quand ça dure moins de cinq minutes c’est gratuit. (Mais pour ça, il faut avoir un abonnement annuel... et dans les faits, c'est trente minutes... mais bon, pour les fins du texte, quelques erreurs factuelles sont acceptables !) Une valeur sûre je vous dis!


Pour un public averti, le BMX est un must. Il est très maniable et permet des prouesses acrobatiques dignes de mention. C’est pas pour tout le monde, mais pour ceux qui aiment se retrouver la tête en bas, les jambes en l’air, c’est à considérer… Le tricycle aussi peut être une option, mais je vous averti, passé un certain stade ça peut devenir louche…à moins qu’on soit un clown ;-)


Bottom line, il faut prendre les guidons en main, choisir le type de vélo qui nous amuse et essayer. Dans mon cas, le vélo était d’occasion, prêt à être utilisé (pas de cadenas en vue), n’arborait pas mes couleurs favorites (en fait, il y en avait peut-être un peu trop) et le pneu était un brin dégonflé, mais il a tout de même eu la grande utilité de me faire voir que le vélo ça se perd pas, que c’est toujours aussi agréable et qu’il y en aura toujours un pour nous faire voir défiler le paysage… (YÉÉÉÉÉ ! Quelle finale, mes amis, quelle finale !)


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