*Post écrit il y a quelques temps, terminé aujourd'hui*...
OK, mon université est plutôt à l'ouest, mais sur la même ligne de métro. Ça passe encore. Encore aujourd'hui, dans le cadre de mes fonctions, je suis allée à Saint-Henri. Et je me suis encore perdue.
Je dois le dire, c'est un peu un autre monde. Mamzelle Mi et moi, on en a eu la preuve quand on s'est faite une soirée d'exploration sur la Well. Ça, c'est pour les intimes.
D'abord, les magasins sont pas ouverts le vendredi soir... Mais... WTF ? Ces quoi ces magasins avec heures d'ouverture louches ? Non, mais !
Et pis, après avoir constaté qu'il faut ne pas travailler/habiter dans le coin/se taper la musique d'ascenceurs sur la rue pour être en mesure de faire du shopping sur la Well, mortes de faim, nous sommes allées dans un resto péruvien. Y a beaucoup de péruviens dans l'ouest ? Anyway, l'important, c'est pas la bouffe (soit dit en passant, excellente !) qui nous a perturbé, mais bien la gente étrange qui s'y trouvait.
Un père et ses fils qui discutaient le plus sérieusement du monde d'armes, des Hells et de la meilleure façon de tuer son prochain.
Un party de gais qui se connaissaient pas, qui étaient vraiment stéréotypés et qui fêtaient le 23e anniversaire de celui d'entre eux qui portait une chemise hawaïenne (je pensais vraiment que cette mode était passée).
Un monsieur et sa dame, des anglophones. La dame avait les lunettes les plus épaisses que j'aie vue de toute ma vie. Jusqu'ici tout va bien. Jusqu'à temps que l'homme échappe sa fourchette, se penche pour la ramasser... et tombe littéralement sur moi, de tout son poid (imposant, faut-il le préciser).
Beaucoup de perturbations ici. La morale de cette histoire: à Verdun, l'air doit être comme celui de Barcelone, soit saturé de drogue.
En plus, pendant la même fin de semaine, Guerlain tenait sa vente d'entrepôt. Et contrairement à ces jours-ci, il faisait plutôt froid. Demoiselle-Ruk et moi avons voulu y aller le samedi.
Mais arrivées vers midi, on a fini par comprendre qu'on serait même pas sûres de rentrer et que si cette chance nous était donnée, ce serait à la suite de près de 4 heures d'attentes.
Je me suis donc résolue à y retourner seule, le dimanche matin après une soirée de rumba (à peine 4 heures de sommeil), dans un froid quasi hivernal. J'ai donc attendu une heure, au froid, en quelque part à Lasalle (still far west)... Ce qui en valut la peine, notamment pour la fille qui ne jure que par les parfums Guerlain. Une heure trente après mon arrivée, je ressortais les bras chargés, après m'être fait bousculer par des folles, tiré les cheveux par des hystériques et avoir vu des japonaises essayer des rouges à lèvres sur leurs lèvres. OUACHE !
Tout ça pour dire... l'Ouest, c'est plutôt étrange !
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