Monsieur S... Chose promis, chose due, je vous parle de Monsieur S. D'autant que ça me permettra peut-être de mettre mes idées au clair. C'est que, voyez-vous, Mme-la-Psy est en congé de maternité. Donc je dois par moi-même, d'abord me poser des questions (j'ai tendance à éviter... à court terme, c'est moins compliqué), les bonnes et y répondre franchement (détours psychologiques... je vous en ai déjà parlé concernant mes calculs absurdes d'économies quand je fais des achats compulsifs).
Monsieur S, donc m'a coincé dans un coin (ouais, ouais, juré !) pour que je le voies hier en fin d'après-midi. Comment il a réussi ? Alors que je pataugeais pour lui faire comprendre que je n'avais vraiment pas beaucoup de temps cette semaine et prenant une seconde pour me plaindre de ce que j'étais en train de faire avant de prendre le téléphone, il me dit que justement, je devrais prendre une pause. Je m'en suis donc sortie grâce à un souper entre amies à 18 h, avec une pause représentant une promenade (qui s'est transformé en café) en sa compagnie vers 16 heures.
Pleine de bonnes intentions, je voulais lui faire comprendre - poliment - que je n'ai pas beaucoup de temps dans la vie et encore moins pour lui. C'est un problème, à chaque fois que je rencontre quelqu'un, je n'ai pas vraiment envie d'y consacrer le temps nécessaire. Et je me dis que, quand la personne m'intéressera vraiment, je n'aurai pas d'autre envie que d'être avec lui.
Mais mes bonnes intentions ont vite été balayées par un statement de sa part "moi, j'pogne pas avec les filles, mais les gais par exemple...". J'ai eu pitié - en plus de manquer de temps - et je n'ai pas mis mes bonnes intentions à contribution.
C'était super poche, j'étais super poche, mais j'ai pas assuré. Mademoiselle Mi m'a presque convaincu qu'il le fait exprès, qu'il pense qu'il m'aura à l'usure. Sérieusement, je comprend pas comment on peut vouloir être avec une fille mal à l'aise comme je l'étais hier. Et l'autre fois d'avant... Et de manière plutôt flagrante... Je songe à être plus nulle que nulle et lui écrire lâchement un courriel. C'est pas comme si on avait une relation en tant que telle : on s'est vus deux fois au cours d'un party, une autre fois au ciné et la fameuse marche/café d'hier.
On dirait que je ne fréquente aucun garçon qui m'intéresse vraiment... Et ceux qui pourraient m'intéresser, comme je veux pas lui faire de mal... oups! lapsus, une phrase commencée au pluriel qui se poursuit au singulier. Suspense, ai-je quelqu'un en tête ?
Je ne répondrai pas à cette question sans la présence de mon avocat! Non, mais peu importe en fait, le principe est le même. Je ne m'approche pas trop de ceux que je ne voudrais pas blesser. Et c'est un peu con. Mais bon, on l'est tous un peu...
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