Un blog un peu mode, un blog de rien, un blog de fille comme les autres quoi !, écrit par une intellectuelle en manque de superficiel !
Et résolument montréalais, le site...:-)

samedi 16 mai 2009

Un tout gentil samedi soir

Un verre de vin, un bon souper fait à partir des trucs achetés au marché Jean-Talon aujourd'hui (Merci Demoiselle Ruk !), et moi. Que moi. Avec moi ! Et la musique. Forte, très forte.

Tout-à-fait la preuve que je vais bien. Totalement la preuve que je suis revenue de cette dépression stupide qui est venue embêter ma vie il y a maintenant deux ans et quelques mois. La preuve de moi à moi que moi avec moi, on est capable de s'aimer. Sans substances.
smile

Vous m'auriez vu à ce moment... Même moi, je ne me reconnaissais pas. Je ne me lavais plus, je ne me souciais plus de grand chose ni de mon apparence ni de mes études ni de rien, je faisais tout à moitié en me crissant de ce que ça donnait.

Deux choses m'ont aidés... Je peux pas dire qu'elles m'ont sauvées la vie, parce que de fait, je n'ai jamais été suicidaire d'une quelconque façon. J'aime beaucoup trop la vie, j'ai trop de préjugés favorables envers la bonne humeur. Non, je ne trouvais juste plus beaucoup de moyens d'être de bonne humeur. J'étais de moyenne humeur.

Incapable de tenir une discussion politique sans avoir les yeux pleins d'eau. Incapable de me lever sans avoir en tête qu'il fallait que je gèle tout ça. J'avais mal, tellement mal. Mal au coeur, au corps, à la tête. Rien de physique, non... Juste dans ma tête. La vague impression de ne servir à rien, de ne valoir rien... Et pourtant !

J'ai des relents des fois. Ces relents-là ne me disent pas que je ne vaux rien ni que je sers à rien. Plutôt que j'en fais pas assez... À Washington, j'ai compris que je devais faire attention à ces petites voix qui me disent toujours d'en faire plus, à mes dépends souvent. Que je devais faire attention, parce que ma perspective de ce que je dois être vient souvent de ma perception de ce que les gens attendent de moi.

Tenez, pour comprendre, encore des paroles de Pierre Lapointe. Le nouveau disque, oui... Les Éphérites.

Pourquoi faut-il toujours être plus fort que soi ?
Pourquoi faut-il toujours garder la foi ?

Quand à chaque jour qui vient, à chaque jour qui va
Nos peaux se fendent, nos os se broient
Je rêve, au jour de l' effondrement
Quand nos cœurs seront diamants
Je rêve, au jour du grand lendemain
De l'existence à bout de chemin

Pourquoi faut-il toujours être plus grand ?
Pourquoi faut-il toujours être au devant ?

Même face au déplaisir, au soleil couchant
Même devant les éphérites, des tremblements
Est-ce pour contrer la mort
Pour déjouer le mauvais sort
Qu'on s'obstine à vouloir être
Le plus grandiose des êtres

Et si l'amour de demain était grand ?
Pourquoi devrais-je toujours être au devant ?
Et si l'amour de demain était grand ?
Pourquoi devrions-nous toujours prendre les devants ?

Par contre, je vais prendre les devants... pour la
Décision. Résultat du fait que je me sens bien.wink

2 commentaires:

Rozylipop a dit…

ahh.. Pierre <3

Sinon, "humeur moyenne" ça décrit parfaitement comment je me sens l'hiver... C'est pas de la mauvaise humeur... nan, c'est plutôt comme si je me sentais amorphe et inutile =_= m'enfin, c'est l'été et j'suis mieux maintenant! :D

On est de bonne humeur et viva la vida! ^^

*le commentaire trop utile, on aime*

Miss Marie a dit…

VIVE L'ÉTÉ !!!!!!