Je ne suis pas une romantique... ou plutôt, oui, je le suis, en mon genre...
Une romantique moderne, disons. J'aime les histoires urbaines, un peu weird, mais belles. J'aime les histoires où les filles osent, où les rôles sont débalancés. J'aime quand c'est envers et contre tout (pas tous... c'est trop awkward. OK, je suis peut-être un peu romantique). J'aime que les gens s'aiment.
Et j'aime aimer. Même si, des fois, c'est un peu dur. Et quand j'aime, c'est avec passion, sincèrement, fondamentalement. Comme je disais l'autre jour à une amie, je suis du genre à m'ennuyer de mes amis.
Mais là, bon, mon amour d'amis a des limites... je suis célibataire depuis un peu plus qu'un an (oh lala !) et je commence à trouver le temps long. C'est pas que je rencontre pas de garçons (*tousse tousse*), c'est qu'ils sont pas intéressants. Ils font bien des efforts pour essayer de me revoir, mais... ça ne marche pas. :-P
J'ai toujours rêvé avoir suffisamment de "guts"* pour aller vers certaines personnes qui m'intéressent. Je ne parle pas seulement des garçons, je parle de gens qui m'ont l'air intéressant. Peut-être qu'ils ne le sont pas du tout, mais quelque chose m'intrigue ou m'intéresse et fait en sorte que j'aurais bien envie d'en savoir plus. Je serais sûrement souvent déçue.
Quand je remarque quelqu'un dans le métro ou n'importe où, je me dis souvent que je devrais griffonner mon numéro de téléphone sur un papier, avec un truc inspirant (ou insipide, c'est selon) et le lui mettre dans la main... mais bon, de guts et de trucs inspirants je ne suis point pourvue.
Avant que vous ne vous mettiez à dire "Oh, quelle plaie celle-là, elle fait que se plaindre de ce qu'elle voudrait faire mais fait pas... ben là !", je vais entrer dans le vif du sujet. Ce temps est RÉVOLU les amis ! Bon, OK, peut-être pas à ce point-là, je n'oserai sûrement pas laisser mon numéro à un inconnu demain dans le métro. Mais quand même...
Donc, samedi soir dernier, très tard en soirée, deux amis et moi décidons de suivre dans un party la coloc de celle chez qui nous sommes. Je ne connais ni vraiment la fille avec qui on va là, ni les gens chez qui nous allons. Mais bon, à l'heure qu'il est, personne ne se rendra compte de rien. Alors on se pointe au party, notre ami masculin se fait aussitôt happer par une nunuche (c'est pas moi qui le dit, je vous jure, c'était un fait connu au sein de la populace du party). Nous, on niaise, on boit, il y a surtout des français... Tout d'un coup... mais non, c'est pas vrai !
Mais il y avait un mec intéressant, avec lequel j'ai discuté un bon bout de temps. Vraiment intéressant... bon, un peu trop même, compte tenu des détails incongrus mais fondamentaux sur sa vie. Le cas échéant, je vous raconterai. Le point n'est pas là.
Le point est que, me souvenant de son nom complet et qu'il avait mentionné sa présence sur facebook, je lui ai envoyé un mot du genre : "Salut, je t'ai trouvé gentil et je me suis souvenue de ton nom ce matin. Ça me ferait plaisir de te revoir - et accessoirement, de vous faire un jardin." (parce qu'il y a une terrasse incroyable, plein sud... en tout cas.)
Maintenant, on se demande... est-ce que j'ai reçu une réponse ?
Suspense !
*Pour ceux qui ne sont pas du Québec, le terme "guts" signifie à peu près "courage".
1 commentaire:
Mais Marie...
Comment ose tu nous laisser sur une note si cruelle!?!
Des centaines de questions trottent dans ma tête présentement..
ça, c'est pas cool..
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